Dernières nouvelles du Salon

Lors d'une conférence de presse qui a eu lieu dernièrement, nous avons annoncé différentes nouveautés et fait le point sur l'avancement du Salon. Nous allons brièvement les résumer ici.

De très nombreux échos positifs, inscription des exposants

Le lancement de ce premier Salon International de l'Écriture a suscité un réel engouement et de très nombreuses réactions positives.

A l'heure actuelle, une quinzaine d'exposants se sont d'ores et déjà inscrits pour participer à cette aventure. Les formules stands et interventions et stands et ateliers rencontrent du succès. En effet, les plages-horaires pour des interventions et des ateliers d'exposants sont déjà pratiquement toutes réservées.

Pour rappel, ces formules proposent aux exposants de tenir un stand et de présenter une intervention orale et/ou un atelier d'écriture dans une salle indépendante de leur stand.

Les domaines de professions qui sont actuellement représentés sur des stands sont les suivants: écrivain public, graphologie, graphothérapie, récits de vie, expertises en écriture, formation en écriture de scénarios, rédaction et traduction.

 

Les animations du salon se précisent

Nous avons prévu différentes animations lors du Salon en plus des stands des exposants. Le programme n'est pas tout à fait terminé, mais nous en avons établi déjà une bonne partie.

  • Trois expositions, à savoir une par site:
    • Exposition sur l'écriture du Roi Njoya de l'Hôte d'honneur
    • Exposition sur les métiers de l'écriture, organisée par SylMa
    • Exposition en cours de négociation avec organisation externe
  • Animations pour les enfants et les jeunes (Site En Pontet):
    • Conférence et atelier, organisés par l'agence de médiation culturelle Openculture.
    • Accueil de quatre classes avec des animations spécifiques qui leur sont dédiées (Openculture)
    • Coin jeux pour les enfants (SylMa)
    • Conférence tout publique et interactive le vendredi sur l'explosion du plagiat avec Internet, donnée par le Professeur Michelle Bergadaa de l'Université de Genève (Site d'Echichens)
  • Conférences et débats (site d'Echichens):
    • Maître Marc Bonnant, conférence inaugurale: sujet libre
    • Olivier Lejeune, comédien, humoriste, auteur et formateur: sujet à définir
    • Sylvie Lehmann, expert commission Media à la Communauté européenne: L'importance de l'écriture du scénario pour la création d'un film
    • Michel Dumoulin, administrateur au sein du Service Européen pour l’Action Extérieure et président de l’association d'écrivain public “En Toutes Lettres”, Belgique: Vers une professionnalisation du métier d'écrivain public
    • Conférence organisée par l'Institut Ebena sur le système d'écriture du roi Njoya.
    • Michelle Bergadaa, Professeur à l'Université de Genève: l'explosion du plagiat avec Internet (public jeunes et tout public)
    • Débat organisé par l'Association suisse Défense du Français: sujet autour de l'orthographe à préciser.
    • Débat sur le ghostwriting: en cours d'organisation
    • Autres thèmes susceptibles d'être encore développés: l'expertise en écriture, la thérapie par l'écriture, la calligraphie et son histoire, l'écriture juridique, l'écriture journalistique.

Le Cameroun et l'écriture du roi Njoya à l'honneur

Notre hôte d'honneur est le Centre International de l'Écrit et de l'Image (CIMELI) de l'Université Yaoundé I au Cameroun.

C'est l'Institut Ebena, sis en France, qui organisera une exposition dédiée à un système d'écriture qui a été inventé à la fin du 19ème siècle, par le sultan Njoya, roi du Royaume Bamoun au Cameroun. Cette écriture, qui était enseignée dans les écoles et utilisée par les administrations, a été interdite par l'administration française après la première guerre mondiale.

Ces dernières années cependant, elle a été remise en lumière. Un livre, écrit par différents spécialistes et paru fin 2015, lui est entièrement dédié : "L'écriture du Roi Njoya", Une contribution de l'Afrique à la culture de la modernité, éd. L'Harmattan.

L'Institut Ebena, organisateur de l'exposition, a pour mission de travailler à une meilleure éducation et formation au Cameroun. "Le constat montre que ce qui fait le plus cruellement défaut à l’Afrique, depuis l’indépendance du continent, et en dépit des différentes politiques menées, est un lourd déficit en matière d’éducation et de formation. Et, plus important encore, une très faible alphabétisation dans la plupart des régions d’application des projets d’aide au développement. Cette problématique est récurrente, et elle se situe au centre des actions conduites par l’Institut Ebena, aussi bien en Afrique qu’en France, maintenant et dans ses projets en cours d’élaboration", ont écrit les responsables de l'Institut sur leur blog.