L'idée d'un Salon de l'écriture est née de différentes réflexions. En effet, si l'écriture peut déboucher sur la création d'un livre, elle est aussi le moyen le plus sûr (ou adapté) de communiquer, de décrire une activité ou une entreprise et de laisser ainsi une trace d'une réalité à un moment donné.
Alors que nous vivons dans un monde de la communication à outrance, où tous s'expriment via Internet et à travers les réseaux sociaux, il nous semblait important de mettre en avant les professionnels de l'écriture, tels que les écrivains publics qui oeuvrent dans l'ombre ou les journalistes. C'est de ces constatations qu'est née la première catégorie d'exposants et d'intervenants:
Par la suite, le concept s'est étendu à d'autres catégories composant l'univers de l'écriture.
Avec l'informatique, de plus en plus de personnes privilégient l'écriture comme moyen de communication, mais elles ne se donnent pas forcément la peine de bien rédiger ou alors ne savent pas comment s'y prendre. L'écriture peut alors devenir une source de malentendu. Il est donc particulièrement important d'être à même de maîtriser sa communication écrite, que ce soit au niveau professionnel ou personnel.
Au delà de la communication, l'écriture est aussi un moyen d'exprimer ses émotions, de créer un monde imaginaire, de se raconter sans forcément vouloir être lu. Et nombreux sont ceux qui disent avoir envie d'écrire, mais ne savent pas comment s'y prendre. Dès lors, l'écriture devient un prolongement de soi, une mémoire, une manière de se trouver ou de se libérer.
Nous avons imaginé une deuxième catégorie d'intervenants et d'exposants:
Ensuite, nous avons découvert le métier d'art-thérapeute. En effet, si inventer des histoires et exprimer ses émotions par écrit peuvent être considérés comme des loisirs, l'écriture peut également devenir thérapeutique. C'est d'ailleurs l'un des moyens utilisés par les arts-thérapeutes pour accompagner leurs clients de façon personnalisée. D'où notre troisième catégorie:
Nous souhaitions enfin remettre en valeur l'art de tracer des lettres à la main, cette écriture qui peut devenir un objet d'art. Cela nous semblait primordial à l'heure où l'écriture cursive commence à être abandonnée et où les enfants débutent leur scolarité avec une tablette entre les mains au lieu d'une plume. A présent, chacun sait taper sur un clavier d'ordinateur, utiliser des tablettes tactiles ou des téléphones intelligents, mais ne sait bientôt plus l'art de tracer des lettres à la main. De ces réflexions est née la dernière catégorie de notre Salon:
Sylvie Guggenheim et Michel Ackermann
co-fondateurs de l'Association SylMa